Deuxième livre de Jonathan Tropper en ma possession, acheté juste après la lecture de "C'est ici que l'on se quitte", mais que je n'avais jamais pris la peine d'ouvrir, à tort.
Le style de Tropper est tellement jubilatoire que je ne m'en remets pas de l'avoir oublié. Ses histoires sont assez banales en soi, mais ses descriptions tellement drôles, il a une façon vraiment parfaite pour imager réflexions personnelles et situations cocasses, ou pour exprimer des pulsions sexuelles (assez régulières dans ses livres) et leur cheminement dans l'anatomie des personnages (enfin surtout dans le sien). La lecture en devient addictive, on passe son temps à se marrer. Je me surprends à lire avec un sourire constant, et même pendant une agonie ou un enterrement.
Je remarque que dans les deux livres que je connais de lui, il est toujours question tout de même d'un héros en mal de réponses qui se retrouve un jour face à son passé, principalement son adolescence et qu'il subit une deuxième fois cette période, se l'infligeant à lui même.
Une ôde à la jeunesse, la nostalgie des instants précieux ancrés en nous, voici ce que sa plume insuffle au lecteur, avec une bonne dose de dérision et de chaleur.
C'est un roman feel good, pas par l'histoire, mais par son style.