21 mai 2009, David Swisher est un banquier de 36 ans à qui tout réussit. Il reçoit une carte postale d’un cercueil et meurt assassiné le lendemain. D’autres personnes reçoivent des cartes.
Un an auparavant, Will Piper assiste à une réunion d’anciens de Harvard. Il retrouve d’anciens camarades dont un qui a partagé sa chambre et qui a subi les bêtises de ses condisciples. En 2009, Will se retrouve seul. Il lui reste quelques mois à faire au FBI. Suite à la maladie d’un de ses collègues, il reprend l’affaire du tueur de l’Apocalypse.
Ce roman et les deux suivants m’ont été conseillés dans le groupe consacré à Antoine Marcas. je les ai achetés en occasion. Ils sont tous en très bon état. Je ne regrette absolument pas ma lecture. J’aime l’histoire racontée par Glenn Cooper. J’aime son style. Il nous fait naviguer sur plusieurs périodes, 2009, après la Deuxième Guerre Mondiale et dans les année 800 et après. Pourquoi ces retours en arrière ? Le lecteur le découvrira au fil des pages. Il sait que ces périodes sont liées. Mais pourquoi ? Quel est le but ?
Glenn Cooper nous installe son intrigue avec Will Piper, un agent du FBI, proche de la retraite. En effet, il est âgé de plus de 40 ans. Il a eu une très carrière au sein du FBI comme agent chargé de traquer les tueurs en série. Il a une fille Laura, qu’il a eu très jeune. Il ne s’est pas occupé d’elle mais n’a jamais failli au point de vue de la pension alimentaire. Grâce à elle, ils se sont retrouvés et ils apprennent à se connaître. Will Piper est un bourreau des coeurs, un homme à femmes. Il est conscient de ses défauts. Il boit beaucoup. Il n’aime pas la hiérarchie, est un véritable électron libre. Il est pugnace, ne se laisse pas faire. Grâce à cette enquête, il a retrouvé de l’allant et surtout une partenaire avec laquelle les débuts sont assez difficiles. Il sait décrypter les sentiments des uns et des autres, leurs conflits
Le roman mêle la quête d’un tueur en série, les dons, la croyance, l’existence du Malin et donc de Satan, la construction d’une abbaye et de ce qu’elle peut cacher avec cet enfant. Le roman est très bien documenté historiquement et également au point de vue de l’architecture, des constructions. En associant passé et présent, Glenn Cooper s’intéresse également aux assureurs, aux spéculations, aux transferts d’argent, aux affaires et secrets d’Etat pour tenter de prévoir l’avenir. Il place son enquête à New York mais aussi à Las Vegas, le royaume du Vice. Il nous offre quelques moments assez crus et aussi des évènements auxquels le lecteur ne s’attend pas. Il entretient le suspense à merveille car en faisant. Les 150 dernières pages sont menées tambour battant, sans temps mort. Le rythme est entraînant car la vie et la mort sont étroitement liées. Nous avons également ce chiffre 7, un véritable symbole, en 777 mais également dans les années 2009.
J’aime ces romans, ces thrillers qui mêlent enquêtes, ésotérisme, croyances… Glenn Cooper a réussi de main de maître à ne pas tomber dans ce que j’ai pu lire auparavant. J’ai donc abordé ce roman en véritable novice et j’ai aimé ça. J’espère qu’il saura me surprendre avec les deux prochains.