Le Louvre à l'époque romantique
Fiche technique
Auteur :
Sébastien AllardGenres : Beau livre, Histoire, Peinture & sculptureDate de publication (France) : 2006Langue d'origine : FrançaisParution France : avril 2006Éditeur :
Éditions FageISBN : 9782849750810Résumé : Sous les règnes de Louis XVIII et de Charles X, on fit du Louvre le symbole fastueux de la monarchie restaurée et celui du relèvement de la Nation. Trois nouveaux musées y furent créés : le musée Charles X et son musée égyptien sous l'égide du jeune Champollion, un musée de sculptures et l'ancêtre du musée de la Marine. Des institutions politiques et administratives, Chambre des Séances royales et Conseil d'ÿtat, vinrent s'y installer. Toutes furent dotées de décors somptueux dus aux artistes les plus célèbres du moment : Gros, Gérard, Ingres, Delacroix, Percier, Fontaine, David d'AngersQuelques-uns de ces ensembles furent démembrés mais la plupart sont aujourd'hui conservés en place et suscitent l'admiration des visiteurs. Sébastien Allard, ancien élève de l'Ecole normale supérieure, conservateur au département des Peintures du Louvre, comble une lacune en étudiant cet ensemble, aussi bien du point de vue artistique qu'en le replaçant dans son contexte culturel et politique de ces années 1820, bientôt qualifiées de romantiques. Il réhabilite ainsi ces années "romantiques" qui s'affirment, comme le maillon manquant pour comprendre la transformation du palais en musée, entre la grandeur du musée Napoléon et l'éclat du second Empire.Dans le domaine des Beaux-Arts, les années 1820, bientôt qualifiées de romantiques, manifestèrent une liberté et une créativité incroyable, comme si la chute de l'Empire et le relâchement du contrôle de l'ÿtat sur la création contemporaine avait permis une libération d'énergie soutenue par l'irruption sur le devant de la scène d'une génération nouvelle.Dans ce contexte, le Louvre, à la fois palais et musée, bénéficia des soins les plus attentifs et des travaux d'une très grande envergure furent lancés.Si sous la dénomination Louvre, on entendait un palais