Fiche technique

Auteur :

Calderon De La Barca
Genre : ThéâtreDate de publication (pays d'origine) : Parution France : décembre 2006

Éditeur :

Éditions de l'Amandier
ISBN : 9782915695748, 9782915695748

Résumé : Le médecin de son honneur est un conte noir, une Princesse de Clèves horrifique. Tous les personnages, ou presque, sont inquiets, certains terrorisés. Même Coquin, le valet comique, le gracioso, finira par être aspiré dans l'univers nocturne de la pièce. L'action d'ailleurs se passe le plus souvent la nuit. Les personnages ont des hallucinations, des visions fulgurantes de leur mort (Peur, crainte, épouvante, horreur suprême : ce sont les signes extrêmes de ma mort). Ils ont peur ou se font peur, et se menacent à mots couverts.Extrait de la préfaceExtrait du livre :Première journéeUne route aux abords de Séville.Roulements de tambours. L'infant don Enrique roule sur scène en tombant, puis apparaissent don Arias et don Diego, et peu après le roi don Pedro, tous en tenue de voyage.DON ENRIQUE - Ah ! Par le Christ !DON ARIAS - Juste Ciel !LE ROI - Qu'est-il arrivé ?DON ARIAS - Le cheval de l'infant a bronché et l'a précipité à terre.LE ROI - C'est ainsi qu'il salue les tours de Séville ? Il eût mieux valu qu'il n'y vînt jamais et qu'il ne quittât jamais la Castille ! Enrique ! Mon frère !DON DIEGO - Monseigneur !LE ROI - Il ne revient pas à lui ?DON ARIAS - Il n'a plus ni souffle, ni couleur ni connaissance. Quel malheur !DON DIEGO - Quelle tristesse !LE ROI - Allez jusqu'à cette belle résidence que vous voyez près de la route, don Arias. Peut-être, après y avoir pris un peu de repos, l'infant se remettra-t-il de sa chute. Restez tous les trois ici et qu'on me donne un cheval ; il me faut continuer. Si jusqu'ici ce terrible accident a pu m'émouvoir et me retenir, je ne veux plus m'arrêter avant d'atteindre Séville. On m'ap­portera là-bas les nouvelles.Il sort.DON ARIAS - Voilà qui donne assez la preuve de sa cruauté. Qui peut abandonner ainsi un frère chancelant dans les bras de la mort ? Vive Dieu !DON DIEGO - Taisez-vous, don Arias, et songez que