Une part d'humanité
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Cercas poursuit sa réflexion sur la mémoire du peuple espagnol et, partant, de la mémoire familiale - de ses familles qui ont vu les leurs partir au combat de 36, quelle que soit la cause défendue.
L'exercice est sincère, et de quel côté que soit la plume - celle de l'écrivain ou celle de l'historien, l'écriture est dense et réfléchie. On peut regretter qu'elle ne fléchisse, justement, dans les dernières pages où le lyrisme sied mal à l'écrivain. Cercas aurait gagné à s'arrêter plus tôt ou peut-être à garder cette distance avec laquelle il s'approprie avec justesse la mémoire historique.
Créée
le 11 mars 2019
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