Le mot juste
Fiche technique
Auteurs :
Mathilde Barraband, Aurélien PigeatGenre : EssaiDate de publication (pays d'origine) : Parution France : juin 2006Éditeur :
Presses Sorbonne NouvelleISBN : 9782878543476, 9782878543476Résumé : Comment trouver le mot juste ? Telle est la question que se posent écrivains et chercheurs. Engagés conjointement dans la recherche du mot adéquat, ils se livrent chacun à une écriture critique, toujours partagée entre création et commentaire, oeuvre et essai, justice et justesse. Mais le mot juste existe-t-il ? N'est-il pas plutôt à entendre comme un paradoxe qui admet et refuse dans le même temps toute parole ? Car parler ne suffit en effet peut-être jamais à dire ce que l'on voudrait dire. Loin de se limiter au seul problème lexical, s'interroger sur le mot juste devient ainsi l'occasion de redéfinir l'acte d'écrire sinon d'en tracer une histoire renouvelée.Noeud dialectique, le mot juste ne semble laisser place dans ses tentatives qu'à une langue négative qui ne trouve pas ses mots. D'impropriétés en impropriétés, chercher le mot juste revient en définitive à mettre un nom pour en finir sans pour autant hélas parvenir à sortir de la page noire, là où toute langue ne se dit qu'à demi-mot. Parce que, depuis son impuissance fondatrice qu'il entend conjurer, le mot juste ne cesse d'adresser cette interrogation peut-être insoluble : et si l'écriture était toujours l'écriture moins l'écriture ?Johan Faerber est docteur en littérature française de l'université Sorbonne nouvelle - Paris 3.Mathilde Barraband, Johan Faerber et Aurélien Pigeat sont tous trois membres du Centre d'Etudes du Roman des Années Cinquante au Contemporain (CERACC) dirigé par Marc Dambre.Extrait du livre:On ne saurait commencer autrement que par la Fin, que par ce qui se dénoue, défait les noeuds dans la gorge et parvient, enfin, à dire et à s'avancer dans la Parole, faire sortir la langue hors de la bouche pour que le langage puisse trouver à se répandre et à se répondre. Invariablement, depuis ce commencement qui a oublié qu'il se devait d'être orig