Titanic 1

Critique N°1 :

Au commencement, il n’y avait pas de Titanic, mais pourtant, son histoire avait déjà commencée et à être prédite.

14 ans avant le naufrage du Titanic, Morgan Robertson avait publié un petit roman nommé ‘’Futility’’, traduit en français, ‘’Le naufrage du Titan’’, dont le succès ne sera pas au rendez-vous, mais qui avait une intention d’alerter l’opinion sur les limites de la technologie et qui aura une fin modifiée en 1912 et aussi suivant les nouvelles éditions, des informations supplémentaires.

Mon édition de 2005, est un petit livre de 173 pages, dont 16 chapitres, avec une préface, un extrait de l’album et une chronologie d’un naufrage annoncé.

Les premiers chapitres décrivent le Titan d’une façon un peu différente par rapport au Titanic.

C’est un navire qui possède des voiles, qui a fait plusieurs voyages, qui a des petites variétés et qui a ses qualités et ses défauts.

Il va trop vite, même quand le brouillard est présent en mer.

L’histoire se concentre sur son personnage principal, John Rowland, un marin qui n’a pas réussi sa vie familiale, à cause de son athéisme et sa consommation de drogue n’a pas arrangée les choses.

Sa présence sur le Titan, n’est pas bien vue par les voyageurs et suite à une plaisanterie, il va avoir une réprimande.

A partir du chapitre 6, l’iceberg a percuté le Titan et les vrais problèmes de John Rowland ne font que commencer.

Malgré des blessures à la tête et la présence de canot de sauvetage abîmé, il a réussi à s’échapper avec une petite fille sur un iceberg.

Mais, ils se feront attaquer par un ours polaire, ce qui le fera perdre un bras et blessé d’avantage à l’homme et à la fille.

Les 2 personnages seront sauvés par un trois-mâts, le naufrage du Titan fait les gros titres et l’assurance refuse de payer les survivants.

Les ennuies de John Rowland ne sont pas encore terminé, il se fera renvoyer à cause d’une bagarre avec le capitaine et la famille de la petite va porter plainte, donc mauvais traitement et diabolisation par cette famille et même par un policier.

Mais tout se finira bien quand même, John Rowland sera acquitté, refera sa vie et l’assurance payera tout les dommages.

Que vaut le roman de Morgan Robertson ?

Si on le remet dans le contexte de sa sortie, c’est une petite aventure assez basique, qui traite l’inconscience de l’homme face à la nature et de ses conséquences, mais qui possède d’autres sujets plus importants et donc, mémorable, comme l’injustice, l’ingratitude et le mauvais traitement sur des gens inférieures à la classe supérieure.

Et sa fin heureuse, montre qu’il y a un espoir et une justice dans ce monde et du coup, le roman reste sympathique à lire, mais l’analyse n’aurait pas pu être poussée d’avantage sans le naufrage du Titanic et le livre serait probablement tomber dans l’oublie.

Seulement, le naufrage du Titanic, ainsi que les années qui ont suivies, ont donné une autre dimension au roman de Morgan Robertson.

L’écrivain avait prévu et prédit l’arrivée de la catastrophe sur un navire gigantesque et de son traitement inapproprié.

Des éléments sont présents dans l’histoire comme le nom du bateau, la grande vitesse, l’iceberg, la brisure en deux et la présence du brouillard est représenté comme une mer trop calme (ce qui n’est pas bon pour une visibilité).

Du coup, la dimension du livre donne une force plus mémorable et surtout, plus inquiétante.

Quand une personne intelligente prévoit l’arrivée d’un malheur, son avis n’est pas pris au sérieux et souvent, le drame a des conséquences irréversibles.

Est-ce un manque d’esprit critique de la classe supérieure ou un mépris sur des gens intelligents et qui ne sont pas dans la bonne classe ?

Tout ce qu’on peut dire, c’est que l’analyse de Morgan Robertson n’a pas attiré l’intention de la White Star Line, que le Titanic a fait beaucoup de morts et que ce genre d’histoire se répète souvent, un peu comme le cas d’Eric Zemmour sur son analyse du ‘’Grand Remplacement’’.