Pour être honnête, je n'ai pas fini ce roman, ce qui ne m'arrive pas souvent. Pourtant, le "pitch" m'avait plu. Je trouve que Pierre Assouline écrit bien, très bien même. Mais justement, il semble à mon avis se complaire dans la construction de belles phrases, mettant en évidence l'élégance de son propos. Alors de longues (et belles) descriptions en longs (et toujours beaux) portraits de ses personnages, j'ai fini par m'ennuyer, et par me demander quand il allait enfin se décider à entrer dans le vif du sujet. Ce fut à peu près le cas à la page 160 ... pour repartir juste après sur de nouvelles descriptions et de nouveaux portraits. Dommage, car l'idée du huis-clos dans un milieu très cosmopolite à la veille de l'arrivée des nazis au pouvoir en Allemagne m'avait parue très séduisante et pleine de promesses.