Louis Sachar nous exposent deux histoires dans son livre, qui ne semblent pas corréler de prime abord.
En effet, au départ, on s'attend à vivre l'histoire d'un jeune garçon qui n'a pas du tout de chance et qui finit aux travaux forcés pour un crime qu'il n'a pas commis, mais également à une description de son quotidien là-bas et à une certaine intrigue.
C'est d'ailleurs ce que les dialogues entre les gardiens du camp laissent sous entendre concernant les creusements de trous en plein désert par les délinquants. On comprend vite qu'il y a bien autre chose derrière, et c'est notamment ce que l'on découvre en lisant la seconde histoire racontée dans ce livre, qui est une histoire d'amour avortée par la haine et la xénophobie de l'époque... Qui a un lien également avec l'origine de la malédiction familiale de Stanley et l'histoire du jeune camarade avec lequel ce dernier s'est échappé.
Louis Sachar nous dépeint une vision selon laquelle notre vie, notre histoire peuvent être intrinsèquement liées à celles d'autres personnes sans que cela se sache, mais également que le destin fait que l'on finisse par se retrouver pour, au final, comprendre sa propre histoire familiale.