1/5 (DNF à 30%)
Après quelques minutes de lecture, j'avais déjà envie d'arrêter ce livre. J'ai néanmoins persisté pendant les 150 premières pages. J'ai tout d'abord trouvé le style d'écriture maladroit, et parfois...
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le 30 janv. 2025
Après quelques minutes de lecture, j'avais déjà envie d'arrêter ce livre. J'ai néanmoins persisté pendant les 150 premières pages.
J'ai tout d'abord trouvé le style d'écriture maladroit, et parfois complètement étrange: quand Pivoine décrit ses sourcils comme étant calligraphiés avec grâce et ses yeux comme ressemblant à des feuilles de bambou, je me suis dit que c'était impossible qu'une autrice chinoise écrive ce genre de phrases. Effectivement, elle ne l'est pas, donc ce type de description se ressent comme de la fétichisation.
J'ai eu la même pensée concernant l'insistance sur les pieds bandés, étant donné que pendant les 100 premières pages, ils sont mentionnés dans littéralement chacune d'entre elles. J'ai trouvé ce genre de répétitions franchement ennuyeuses. Je suis sûr que la personne qui lit ce roman peut se rappeler que le personnage principal a les pieds bandés, et que ce n'est pas nécessaire de le lui répéter toutes les 5 phrases. De plus, le fait qu'elle en parle si souvent semble étrange, puisque c'est censé être une chose normale pour elle.
Je sais qu'il faut remettre l'histoire dans son contexte (le 17ème siècle en Chine), mais l'insistance sur la place des femmes était également inconfortable à lire, probablement étant donné que c'est écrit à la première personne. La protagoniste est fade, naïve, et franchement inintéressante. Son point de vue consiste à décrire à quel point elle se déplace gracieusement grâce à ses petits pieds, ainsi qu'à rêvasser d'un homme qu'elle a rencontré une fois, et à qui elle a à peine parlé.
Je n'ai pas lu le livre jusqu'au plot twist, mais celui-ci était de toute manière très prévisible (l'ayant deviné il y a plusieurs dizaines de pages). Je pense que cela rend le livre encore moins intéressant, étant donné que tout ce qui arrive à Pivoine est causé par un malentendu idiot qu'elle aurait pu complètement éviter.
Son "histoire d'amour" consiste à voir (et à peine échanger avec) un homme trois fois, puis être totalement consumée par son crush sur lui... ce qui est franchement insultant pour les femmes, même si nous le replaçons dans son contexte historique. C'est une langueur amoureuse du niveau de Twilight.
Pour résumer, ce livre est réminiscent d'une mauvaise fanfiction. L'écriture est très descriptive, et rien d'intéressant ne se passe pendant au moins 30% de l'histoire (je l'ai arrêté à ce point). Il paraît fétichiser la culture chinoise (ce à quoi l'autrice répondra "J'ai un huitième de sang chinois"), et j'aurais dû arrêter de le lire après avoir voulu l'abandonner à la troisième page.
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le 30 janv. 2025
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