Le Petit Salaud par Tzara
Autobiographie romancée comme tous ses livres ; Limonov revient sur son début de poète et son désir de quitter sa province industrielle (Karkhov) pour Mouscou.
Si le roman est pas aussi puissant que : Journal d'un raté ; l'on y retrouve l'élan vital de Limonov cette volonté de réussir par tous les moyens. Comme Balzac ce qu'il veut c'est être célèbre, la poésie, la littérature n'est qu'un moyen pour cela.
Ce qui frappe chez lui c'est qu'il se montre sans complaisance, il est cruel envers lui et ses compatriotes, jugeant le monde en deux catégorie : les perdants / les gagnants.
Le style est direct sans sensiblerie, c'est un uppercut aux « assis » de la vie.