Les atermoiements d'une riche américaine, actrice adulée ayant fait le choix de quitter son métier par amour, vivant à Rome, sur une des plus sublimes places du monde (piazza di Spagna), emperlousée jusqu'à la nausée et nous exposant ses problèmes relationnels avec son gigolo, avait assez peu de chances de m’émouvoir.
Alors, même si le livre à la bienveillance d'être relativement court, je n'ai pas eu la courtoisie de le finir. Je me foutais royalement de ses problèmes pour perdre ne serait-ce qu'une minute supplémentaire en sa compagnie.
Ce que je recherche dans un roman c'est une part d'humanité, une possibilité d'empathie. Ici strictement impossible à convoquer. Tant pis Tennessee. Je relirais volontiers "Soudain l'été dernier" ou "La chatte sur un toit brûlant" autrement plus humains que ce "Printemps romain de Mrs Stone" si justement remisé dans les oubliettes de l'oeuvre du néanmoins grand Williams.