Le Prisonnier de Zenda - Ruritanie, tome 1 par Tídwald
Passons sur l'absurde improbabilité des prémices. Le coup du sosie, c'est gros, mais passe encore ; par contre, tenter de le justifier en arguant d'une aventure secrète-mais-pas-vraiment entre un précédent roi de Ruritanie et l'arrière-arrière-machine du héros, c'est tout simplement stupide. Passons aussi sur la fadeur certaine de la Ruritanie et de la plupart des personnages, des archétypes vus et revus (les méchants sont très méchants, les gentils très gentils et la princesse très princesse). Passons donc, et l'on trouvera le moyen de passer un bon moment en suivant les aventures pleines de rebondissements (schboïng) de ce Rudolf-le-touriste-anglais-blasé qui se fait passer pour le Rudolf-le-prince-d'Europe-centrale (ça aussi, les prénoms identiques, c'est très idiot, d'autant que c'est aussi complètement inutile).
Un bon petit roman d'aventure, comme la Grande-Bretagne en a tant produit à la fin du XIXe.