Le pugiliste au repos
Fiche technique
Auteur :
Thom JonesGenre : RomanDate de publication (pays d'origine) : Parution France : octobre 2007Éditeur :
10/18ISBN : 9782264044310, 9782264044310, 9782226156891Résumé : Si les personnages de Thom Jones ont en commun l'amour de la boxe, c'est qu'ils ont tous l'habitude de recevoir des coups. Mais pour ça, pas besoin de ring. La vie y suffit amplement. Des champs de mines du Vietnam aux services d'urgence des hôpitaux, du fond des océans au parking crasseux d'une université sans âme, la violence est partout. Directe ou sournoise, physique ou psychologique, elle cogne, elle broie, elle met K.O. Mais ce ne sont pas seulement les protagonistes de ces tragédies ordinaires qui ressortent brisés. Les mots aussi ont leur violence, et le lecteur n'a d'autre choix que de subir à son tour.«Lire Thom Jones, c'est comme faire de la vitesse dans une voiture décapotable : le paysage se brouille et la force d'impulsion devient grisante.»Joyce Carol Oates Traduit de l'américain par François Lasquin et Lise Dufaux"Domaine étranger" dirigé par Jean-Claude ZylbersteinExtrait du livre :Break on Through ÿ part le sergent Ondine, tous les membres de l'équipe de reconnaissance Break on Through avaient pris place dans le préfab de Camp Clarke où avaient habituellement lieu les interrogatoires, en attendant que notre chef ressorte du poste où on mettait les opérations sur pied. Le bruit courait qu'on allait nous faire monter vers le fin fond des terres, histoire d'y jeter un rapide coup d'oeil. ÿ l'exception de Mason, notre spécialiste des premiers soins, on avait tous la gueule de bois et on était en train de retomber brutalement sur terre après toutes les défonces qu'on s'était envoyées pendant nos cinq jours de repos en écoutant du rock.China Beach, avec la gnôle qui y coulait librement, l'air conditionné et les toilettes à l'intérieur, était un cadeau spécial que nous avait fait le capitaine Barnes après les huit semaines que nous avions passées sur le terrain - tout là-haut, dans le nord, en plein no man's land, au pire moment de la mous