A ne pas lire en diagonale
5... Au début du roman, j'aurais volontiers mis 2, à la fin j'aurai peut-être mis 8... Quelques excellents passages, il faut bien le reconnaître, beaucoup d'humour et une jolie vision du monde des stars... Mais qu'est-ce qu'il a été dur d'y rentrer! Habituée à passer rapidement sur les descriptions, je me sentais perdue dans les innombrables digressions, je ne comprenait rien à l'histoire, et effectivement si on passe les descriptions, on passe le livre. Chaque phrase s'étend sur une dizaine de lignes à minima, et n'est qu'une succession de digressions entre parenthèses, entre tirets, entre virgule... si bien qu'une lecture rapide ne permet pas de repérer ni le sujet ni le verbe (d'où mes problèmes de compréhension vraisemblablement)
Ce n'est qu'après une centaine de pages et un abandon du livre de 3 mois que je m'y suis remise, lentement, posément, et là, on peut enfin l'apprécier, découvrir, les jeux de mots, l'ironie sous-jacente tout au long du roman et prendre enfin plaisir à lire Rolin.
Ceci dit, il faut bien reconnaître que le scénario est inexistant, et pour qui voudrait lire un thriller trépidant, le livre est une déception, mais pour une belle drôle et originale description de Los Angeles, un véritable plaisir.