Wouch !
Je crois que pour mon premier auteur russe (et oui, c'est la honte...), et pour mon premier Dostoïevski, j'ai choisi le bon. Le très bon, même ! Je l'ai commencé hier soir, alors que j'étais...
le 29 oct. 2015
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Je crois que pour mon premier auteur russe (et oui, c'est la honte...), et pour mon premier Dostoïevski, j'ai choisi le bon. Le très bon, même !
Je l'ai commencé hier soir, alors que j'étais moi-même un peu cuite (C'est très ponctuel, je vous rassure, une motarde alcoolo est une motarde morte. La raison en étant comme qui dirait un besoin de "déconnecter" suite à de menus soucis de début de semaine qui ne m'intéressent plus du tout aujourd'hui...). Le livre était à côté de moi et je l'ai attrapé.
La première page est étrange. Et j'ai tourné pour lire la seconde... Et ainsi de suite jusqu'à plus de 30 pages... Halluciné et Hallucinant voyage que de lire ce bouquin en étant soi-même un peu parti, c'est une étrange expérience.
Je pense que le nouveau traducteur, qui n'a pas cherché semble-t-il à "améliorer" quoi que ce soit du style ou de la façon d'écrire, rend exactement l'espèce de délire qui précède "le rêve".
Or, pour qui l'a vécu, cette sensation de "nonsense" est vraiment très réaliste. Alors oui c'est halluciné, mais en fait, non. Je ne suis pas claire, je sais. Mais pour moi, Dostoïevski a clairement vécu tout ce qu'il a écrit dans cette nouvelle, du moins ce qu'il se passe avant le rêve.
Après, le rêve mystique, en lui-même, redevient assez classique, et m'a moins touchée, même après l'avoir relu "à jeun" ce matin... Le "paradis perdu", ma foi, ça me laisse assez froide, car je sais combien l'être humain peut être moche, au fond, et je ne crois pas une seconde qu'on pourrait échapper à la société qu'on a construit depuis des millénaires. Les cultures vont et viennent, mais à la base, c'est toujours la même rengaine, la loi du plus fort qui écrabouille et esclavagise les plus faibles.
Mais c'est une belle nouvelle, le rêve d'un homme ridicule, ridicule d'y croire, ridicule de vouloir ce monde-là, ridicule de rêver de coopération et non de compétition.
Je sais que je suis une femme ridicule... mais, contrairement au personnage du livre, je n'ai aucun espoir, je n'y crois pas une seconde.
Bref, j'ai un beau coup de cœur pour ce très court Dostoïevski, idéal pour découvrir l'auteur, ce qui était mon cas... ça donne envie de lire autre chose de lui !
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Créée
le 29 oct. 2015
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