Le Rire du grand blessé par GuixLaLibraire
Cécile Coulon écrit bien. Je dois bien lui concéder ça. Même si j'ai du mal avec ses phrases courtes qui s'enchaînent trop rapidement. Le rire du grand blessé est peut-être un hommage aux romans d'anticipation comme Farenheit 451 de Bradbury, mais n'est vraiment pas de la même qualité. Le fait est que je n'y ai pas cru une seule seconde. L'idée est bonne : une société où le roman est utilisé comme une thérapie, donné à la société comme une drogue qui les pousse à consommer une certaine forme de littérature contrôlée par le gouvernement. Les lectures publiques sont aussi épiques que des combats de gladiateurs, surveillées par une garde nationale analphabète. Mouais, en fait même raconté comme ça... je ne suis pas convaincue.
Le twist final était prévisible, /!\ attention spoiler /!\ le piège dans lequel tombe honteusement le héros était cousu de fil blanc. Le personnage d'Hélène Nox est trop peu développé, elle survient trop tard dans l'histoire, comme un cheveu sur la soupe. En fait tout m'a semblé bâcle, survolé, et la bonne idée se transforme en naufrage. Avec un background plus défini et une meilleure psychologie... peut-être que...
Dommage.