Je crois que l'idée que je me fais de Louise Michel ne sera jamais assez bien retranscrite dans une oeuvre de fiction.
Par exemple, dans ce roman qui n'est pas si mauvais, du point de vue du rythme, de style et du fonds (d'où les 5 points) elle est présentée presque exclusivement comme une exaltée limite hystérique.
J'ai beaucoup soupiré, parce qu'il y avait un beau potentiel, notemment dans la description de la jeune Louise et puis finalement, non, on a de longs chapitres moralisateurs sur la folle de Cayenne frustrée parce qu'elle est vierge (l'auteur insiste 10 fois sur la virginité de Louise Michel !!!), quand toute la partie de la Commune est traitée sur le ton bienveillant, ha, c'est rigolo votre petite révolution, là, vous êtes Charlie mademoiselle Michel ? Fais chier, tiens.
Il faudrait que je lise une biographie un peu sérieuse quand même.