Le sceau de Satan
Fiche technique
Auteur :
Guy RachetGenre : RomanDate de publication (pays d'origine) : Parution France : juin 2008Éditeur :
AlphéeISBN : 9782753803107, 9782753803107, 9782277225300Résumé : Voici l'histoire aventureuse d'une jeune princesse allemande, Élodie von Sittenfeld, pendant la guerre de Trente ans, accusée, à la suite d'une cabale, du crime de sorcellerie. Les humiliations qu'elle subit de la part de son inquisiteur, don Juan d'Orenalla, la subjuguent et la soumettent finalement volontairement au joug de cet homme qui lui apparaît comme une manifestation de Satan. Le «sceau de Satan», c'est la marque laissée par les baisers du diable sur le corps des sorcières et que recherchent avec une implacable cruauté les inquisiteurs. Conduite au bûcher, et par un retournement du sort, elle n'y périra pas, car nous la retrouverons dans d'autres aventuresEn se fondant sur les documents historiques, l'auteur n'a pas reculé à montrer, jusque dans les plus intimes détails, comment se passaient les procès de sorcellerie et les humiliations que subissaient les «défenderesses». La jeune femme, emportée par une force de vie peu commune, montre combien l'amour sauve les situations les plus désespérées.Cet ouvrage, digne des pages les plus osées du Divin marquis, passionnera les publics avertis ! Historien et romancier, Guy Rachet a publié près d'une centaine d'ouvrages, romans historiques, dictionnaires de civilisations, biographies, textes concernant les sagesses et les religions. Pour préparer le présent ouvrage, il a séjourné longuement en Allemagne.Extrait du livre :La jeune fille de la forêt Par cette tiède matinée de printemps, la forêt vibrait des chants d'oiseaux semblables à des amoureux qui vont par les rues chanter l'aubade à leur belle. La rosée de l'aurore, que les rayons du soleil, lents à percer les épaisses frondaisons, n'avaient pas encore bue, brillait sur les feuilles des arbres et les fleurs nouvellement écloses.- Ah ! Comme la forêt est belle ! s'exclama la jeune fille.- Tiens, Élodie, viens voir, c'est pour toi.La vieille femme qui venait de parler, visage ridé, robe rapiécée, un grand mouchoir sur ses cheveux gris, s'était agenouillée de