Avant-propos :


Cette critique n’avait pas pour but de critiquer une seule œuvre, mais de critiquer plusieurs œuvres pour en faire une seule critique, dans le but de donner tous les éléments que j’ai pu avoir et de détailler mon avis global, mais comme le site Senscritique a limité le nombre de caractère dans une critique, j’ai dû la couper en plusieurs parties.


Pour ceux que ça intéresse, j’ai mis la chronique de la présentation des critiques et le lien dans les commentaires, avant de lire la critique final.


J’avais commencé par les livres en français, en suite, ceux en anglais que Matt a présentés dans son émission, puis les films et les séries TV consacrées au Titanic et enfin, à son nouveau livre.


Origines :


Depuis son enfance, Matthieu Blomme a toujours eu une grande passion pour le 7ème art et cette passion l’a conduit vers les études et le partage avec autrui.


Son partage et sa passion ont été présenté en 2011, sur la chaîne You Tube, ‘’Etat : Critique’’.

Suite à son succès sur la chaîne, il a décidé que sa 100ème vidéo serait une foire aux questions et dans cette vidéo, il a parlé de ses 3 films préférés, qui ont marqué sa vie et qui donne une signification personnelle et précise.


Le premier film est ‘’Jurassic Park’’ de Steven Spielberg, qui représente la découverte.

Le second film est ‘’Dark Crystal’’ de Jim Henson et Frank Oz, qui représente le rêve.


Et le troisième film est ‘’Titanic’’ de James Cameron, qui représente tout le mécanisme qui entour la construction du rêve.


Toujours passionné par ce bateau légendaire, il s’est lancé à la découverte de son histoire et des œuvres consacrées au Titanic, pour en faire une série web.


Cette série a commencé le 26 mai 2019 sur sa nouvelle chaîne et les vidéos font leur petit succès.


Et 4 ans plus tard, il sort son deuxième livre, le 16 mars 2023, nommé ‘’Le second naufrage du Titanic’’ et c’est un livre qui raconte le parcours du bateau dans l’histoire et dans l’art.


Date de sortie amusante, parce que le même jour, Eric Zemmour a sorti son nouveau livre, ‘’Je n’ai pas dit mon dernier mot’’, dont il explique le naufrage de son élection présidentielle en 2022.


Chronique :


Critique N°1: ‘’Le Naufrage du Titan’’ de Morgan Robertson.


Critique N°2: ‘’La Nuit du Titanic’’ de Walter Lord.


Critique N°3: ‘’Renflouez le Titanic !’’ de Clive Cussler.


Critique N°4: ‘’TITANIC. L'histoire du film de James Cameron’’ de Paula Parisi.


Critique N°5: ‘’La malédiction du Titanic’’ de Cyril Cavelot.


Critique N°6: ‘’The Truth About The Titanic’’ d'Archibald Gracie.


Critique N°7: ‘’The Loss of the S.S. Titanic’’ de Lawrence Beesley.


Critique N°8: ‘’The Palatine Wreck’’ de Jill Farinelli.


Critique N°9: ‘’Titanic and Other Ships’’ de Charles Herbert Lightoller.


Critique N°10: ‘’Titanic The Death and Life of a Legend’’ de Michael Davie.


Critique N°11: ‘’Discovery of the Titanic’’ de Robert D. Ballard.


Critique N°12: ‘’In Nacht und Eis’’ de Mime Misu.


Critique N°13: ‘’Atlantic’’ d'Ewald-Andre Dupont.


Critique N°14: ‘’Titanic’’ de Herbert Selpin et Werner Klingler.


Critique N°15: ‘’Titanic’’ de Jean Negulesco.


Critique N°16: ‘’Atlantique, latitude 41’’ de Roy Ward Baker.


Critique N°17: ‘’S.O.S. Titanic’’ de William Hale.


Critique N°18: ‘’La Guerre des Abîmes’’ de Jerry Jameson.


Critique N°19: Titanica de Stephen Low.


Critique N°20: ‘’Titanic’’ de James Cameron.


Critique N°21: ‘’La légende du Titanic’’ d'Orlando Corradi et Kim J. Ok.


Critique N°22: ‘’Titanic, la légende continue’’ de Camillo Teti.


Critique N°23: ‘’Britannic’’ de Brian Trenchard-Smith.


Critique N°24: ‘’Les Fantômes du Titanic’’ de James Cameron.


Critique N°25: ‘’Le Syndrome du Titanic’’ de Nicolas Hulot et Jean-Albert Lièvre.


Critique N°26: ‘’Titanic : Odyssée 2012’’ de Shane Van Dyke.


Critique N°27: ‘’Titanic 3’’ de Jeff Leroy.


Critique N°28: ‘’Titanic 666’’ de Nick Lyon.


Critique N°29: ‘’Le Titanic’’ série TV 1996.


Critique N°30: ‘’Titanic : De sang et d'acier’’ série TV 2012.


Critique N°31: ‘’Titanic’’ série TV 2012.


Critique N°32 : ‘’Titanic - Une Histoire du Cinéma’’ série web 2019.


Critique N°33 (LA FINALE):


Si tu as lu toutes les critiques avant d’arriver à la 33ème, tu dois sûrement te demander si le nombre 33 est une blague ou un signe qui montre que je suis fou pour avoir fait une grande analyse pour un seul bouquin ?


Et bien non, c’est tout simplement une coïncidence (rigolote).


Il y avait d’autres livres, films et même musiques que j’aurais pu analyser, mais je ne voulais pas trop trainer sur ce sujet qui a prit beaucoup de retard.


Et oui, cette critique aurait dû sortir en 2023, mais le temps et surtout l’envie n’étaient pas toujours présents, donc voilà enfin cette critique.


Pour commencer, le livre est composé de 449 pages, dont 9 chapitres sans titres.

Le premier chapitre débute sur un ton un peu comique qui traite de sujets sérieux comme les naufrages.


Mais ce ton comique est une astuce pour attirer rapidement l’intention du lecteur et ce même ton s’évanouit rapidement pour laisser place à l’analyse sérieuse.


Une analyse d’un niveau baccalauréat (voire même universitaire) qui développe les événements du XIXème siècle sur les révolutions industrielles, les enjeux économiques européens et américains, les tensions entre les pays d’Europe, les transports maritimes, les normes de cette époque et le traitement des classes sociales.


La navigation de ce siècle est un atout pour la France et surtout pour le Royaume-Uni, qu’ils doivent affronter celle de l’Allemagne sur l’importation.


La White Star Line voit le jour en 1845, elle commence sérieusement à naviguer avec ses grands bateaux en 1870 et ne porte pas d’importance sur les victimes du naufrage de l’Atlantic en 1973.


La presse du XIXème siècle n’avait pas les fonctions que celle du XXème siècle concernant les naufrages et au lieu de cibler les normes de sauvetage, elle cible l’Allemagne qui représente un danger économique et militaire.


Cela dit, ça n’empêchera pas un écrivain qui publiera un roman pour cibler ce vrai problème.

Ce chapitre n’explique pas seulement les problèmes de l’Europe du XIXème siècle, il donne les premières révélations du naufrage du Titanic et de ses victimes.


Et la création de ce bateau considéré comme ‘’pratiquement insubmersible’’ va montrer sa vraie qualité au monde entier et les générations vont donner un sens à cette tragédie.


Le second chapitre donne dans un premier temps, une petite reconstitution du naufrage, des infos sur la qualité de l’acier du Titanic, du traitement de la classe sociale, de la communication de la presse et du symbole du naufrage.


La vitesse maximum du Titanic était de 41km/h et le manque de réflexion pour éviter l’iceberg à condamner ce bateau, même si l’équipage aurait pris la décision de heurter l’iceberg de plein fouet.


La presse sera vague sur les informations du naufrage, mais avec le traitement des émotions, le Titanic va devenir une référence culturelle, comme le 11 septembre 2001 ou l’incendie de Notre-Dame en 2019.


L’émotion britannique ou américaine cible la troisième classe qui est une minorité et les minorités de ces pays créent le communautarisme.


Une manipulation de la presse qui a certes, changé les normes de sécurité et mais que pas mal de spécialistes diront que le naufrage du Titanic est une sorte d’antichambre du traitement de l’information ou que ce même naufrage aurait déterminé en amont, cette projection dans la mondialisation.


Analyse intéressante, parce que le Titanic est devenu un langage évident sur une catastrophe et le titre du livre, ‘’Le second naufrage du Titanic’’ est en quelque sorte, un langage qui fait référence sur les catastrophes comme le Covid-19.


Le troisième chapitre va creuser en profondeur sur le langage du Titanic, notamment sur les survivants qui donnent des visions différentes, ceux qui ont écrit des livres et sur les trois adaptations du naufrage, ‘’Saved from the Titanic’’, ‘’In Nacht und Eis’’ et ‘’Atlantic’’.


Un langage qui analyse le vrai et le faux par rapport aux émotions et même à la politiques.

La fiction et la réalité en littérature ou en cinéma apportent une dimension différente sur les faits du naufrage et le succès de l’œuvre de son auteur varie selon les époques.


Le langage du Titanic évolue, notamment au cinéma, avec sa mise-en-scène et aussi au son.

Les deux dernières adaptations sur le Titanic ont été des échecs, mais l’Europe est touchée par le cinéma parlant et la version parlante de ‘’Atlantic’’ apporte plus d’émotions, surtout avec le hors-champs.


Le langage cinématographique et le langage du Titanic se crossent pour nous amener vers une aventure historique.


Le quatrième chapitre commence sur Margaret Brown et sur son rôle dans l’histoire du Titanic, avant qu’on entre dans l’histoire de l’Allemagne Nazie.


Une analyse qui nous fait plonger dans la production du cinéma nazi dont la propagande de Joseph Goebbels et cette contre les juifs sont présentes.


Le cinéma nazi est trop politique et aura des conséquences négatives.


La production du Titanic nazi sorti dans les années 1940 en est une preuve et comme il est arrivé en retard, le succès espéré de Joseph Goebbels, lui fera l’effet boomerang.


Cette politique est contre la démocratie et malgré la fin de la guerre, elle a un reflet sur les fake news des médias et des politiciens.


Et certains experts diront que le Titanic ne cherche pas à accabler la bourgeoise, mais à distinguer les agissements déviants de certains détenteurs du capital.


Le cinquième chapitre nous fait entrer dans la période de la guerre froide pour parler des conséquences sur la télévision et le cinéma américain.


Le conflit va créer une propagande américaine contre les soviétiques, notamment sur le cinéma.

En 1953, le Titanic américain de 1953 aurait pu entrer dans cette propagande, mais il ne cible pas l’URSS, mais l’empire britannique et les colonies françaises.


Ce qui créé un langage particulier sur ce Titanic, qui a donné une influence à des grands metteurs-en-scènes et qui a donné envie aux britanniques d’avoir une revanche avec leur propre adaptation en 1958, malgré l’écart du succès.


Et le reste de l’analyse donne des informations sur la brisure en deux ou des 2 bateaux qui étaient près du Titanic et qu’ils ne pouvaient pas sauver les victimes.


Tout ça, mélangé avec la production des deux films et de livres traitant le Titanic.

Malgré des témoins, la brisure en deux restera un mystère, voir même une légende pendant longtemps dont son langage reste intéressant à analyser.


Le sixième chapitre se penche sur les années 1980 pour expliquer les problèmes de productions sur les autres adaptations de ‘’S.O.S. Titanic’’ et ‘’La Guerre des Abimes’’.


Ainsi que la politique américaine et britannique, qui ont changé le langage du cinéma et la mentalité du spectateur de plus en plus exigent.


Cette partie que Matt analyse est la plus intéressante, parce qu’elle pointe du doigt la politique de consommation qui affaiblit la qualité d’une œuvre et qui nous a probablement conduit vers le wokisme.


Et on découvre le pourquoi du comment sur le projet de retrouver le Titanic et des œuvres qui ont creusé aussi bien dans la science que dans la fiction.


Le septième chapitre nous fait plonger dans les profondeurs du Titanic, particulièrement sur la découverte du navire qui se décompose depuis des années.


Cette partie est composé d’éléments historique dont la période va aux années 70 jusqu’aux années 90.


Jean-Louis Michel retrouvera le Titanic en premier et Robert Ballard sera le plus mis en avant.

L’analyse est concentrée sur lui, avec son parcours et des documents considérés comme secrets.


Le huitième chapitre plonge une dernière fois dans les profondeurs du Titanic, pour parler de la seconde mission de Robert Ballard, ainsi que du documentaire ‘’Titanica’’ sortie en 1992.


Ces données vont être utilisé pour nous emmener vers la production du ‘’Titanic’’ de James Cameron.


Ce thème est traité d’une façon subjectif concernant la production de certains films, mais reste loyal concernant la mise-en-scène de Cameron et de sa technologie, ainsi du succès du long-métrage.


Après tout explication, ce chapitre se termine sur une réflexion sur la durée du ‘’Titanic’’ de James Cameron et de ses choix entre le réel et la fiction.


Et enfin, dernier chapitre, la cerise sur le gâteau !


Le livre se conclue sur la disparation du Titanic entre 2035 et 2037 par les batteries de l’océan et une réflexion sur sa légende, après la fin de cette matérialité.


Ce qui laisse une fin assez triste pour le Titanic.


Verdict :


Que peut-on dire sur le second livre de Matthieu Blomme ?


Je dirais que ‘’Le second Naufrage du Titanic’’ est une œuvre passionnante à suivre, malgré ses petits défauts et que les thèmes sont mieux traité que dans l’émission.


Pour ceux qui n’ont pas vu l’émission de Matt ou lu des livres sur le Titanic, seront probablement satisfait de ses analyses.


Mais, ‘’Le second Naufrage du Titanic’’ n’est pas seulement une analyse sur ce bateau, il est avant tout, une continuité du premier livre de Matt, ‘’Action ! Anthologie du cinéma’’.


Les deux livres traitent d’un sujet différent, mais ils ont 2 points en commun, la personnalité de Matthieu Blomme et surtout, le langage.


Pour comprendre une œuvre, il faut comprendre son langage pour mieux interpréter le pourquoi de son utilité et le comment de notre émotion.


‘’Action ! Anthologie du cinéma’’ ciblait le langage et ‘’Le second Naufrage du Titanic’’ n’est ni un spin-off, ni hors série, mais bien la suite du premier livre et qui cible le langage.


C’est probablement que Matt voulait faire depuis des années sur You Tube, traiter le langage et avec la sortie de ses 2 livres, il y a de forte probabilité que ses prochains livres continuent de traiter le langage.


Et moi, Sachadu54, je continuerai à attendre ses prochains livres, pour les étudier et partager sa passion avec les autres.


Merci beaucoup, Matthieu Blomme !


Je vous dis bye bye ! Allez au cinéma et à la prochaine !

Et n’oubliez pas aussi de lire des livres, c’est très utile !

Sachadu54
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le 6 sept. 2024

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Sachadu54

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