Le Sens du Beau

Résumé : Depuis l'antiquité les questions des critères de beau ne se posaient pas vraiment, l'oeuvre d'art devait incarner une vérité cosmique ou divine. Ce n'est qu'au XVIIe siècle qu'intervient ce que l'on peut appeler une " révolution du goût ". A ce moment-là, on commence à considérer qu'il existe, au plus profond de chacun des hommes, un sens du beau et que l'ouvre d'art n'a plus le rôle d'incarner la vérité divine, mais de plaire aux hommes dans leur sensibilité. Peu à peu la philosophie de l'art devient théorie de la sensibilité, de l'esthétique. L'auteur s'attache à retracer l'histoire de cette évolution du sens du beau et ses enjeux. Le livre est en trois parties : La naissance de l'esthétique et la question des critères, La révolution du goût ou l'humanisation de l'art et enfin, du moderne au contemporain : le retrait du monde.