Lorsque Maman me gronde parce que j'ai une énième fois renversé sa plante dors et déjà desséchée depuis des siècles, je m'efforce de garder le silence. Maman, prise de compassion devant mon apparence si paisible et innocente s'empresse alors de me recueillir au creux de ses bras (quelle chiffe mole).
C'est une autre résistance que nous illustre Le silence de la mer, une résistance qui se passe de mots, pacifiste et résignée. J'ai aperçu la lueur de l'humanité dans la cohabitation forcée de deux camps ennemis. Poétique, humaniste, oui je n'ai plus qu'à vous laisser au silence de la lecture.