Fiche technique

Auteur :

Xavier Patier
Genre : RomanDate de publication (pays d'origine) : Parution France : janvier 2009

Éditeur :

La Table Ronde
ISBN : 9782710331001

Résumé : Dans une France futuriste, le jeune Narcisse et son ami Brice se préparent à exposer les oeuvres de l'odieux peintre Spick au Centre fléchi, leur galerie d'art de Montpellier. Narcisse n'a guère le coeur à l'ouvrage : Sylvie, la femme qu'il aime, vient de l'éconduire sans explication.À la veille du vernissage, un immeuble s'écroule. Les jours suivants, plusieurs tombent en miettes. Une espèce inconnue de termites a envahi la ville. Laissant derrière lui l'introuvable Sylvie, Narcisse se résigne à fuir. Il part à l'aventure avec Brice et leurs voisins de la rue du Cygne, dont le commandant Loudéac, qui s'autoproclame chef du groupe. Commence alors un exode sur des routes livrées aux troupes, aux milices et aux réfugiés, où tous les repères volent en éclats. Dans ce roman apocalyptique et drôle, l'effondrement de l'immobilier provoque en quelques jours celui de la civilisation tout entière.Xavier Patier est Fauteur de plus de quinze romans, parus chez Gallimard et à La Table Ronde, où il a notam­ment publié Le Démon de l'acédie et La Foire aux célibataires, réédité en janvier 2009 dans la collection «La Petite Vermillon».Extrait du livre :Tout a commencé à se déglinguer le 23 novembre dans la matinée. Un monceau d'articles de sport brûlait sur la place de la Comédie. Le feu, allumé en plein milieu de l'esplanade, à une vingtaine de mètres de la fontaine des Trois-Grâces, dégageait une fumée noire qui peinait à monter dans le ciel. La foule regardait.Il faisait froid. Depuis deux jours, la douceur méditerranéenne de l'automne avait cédé la place à une tramontane glacée qui avait soufflé en tempête toute la journée et toute la nuit avant de se taire d'un coup, laissant la ville transie. À présent le vent s'était calmé. La nuit tempétueuse avait succédé à une aube figée. Le ciel bleu pâle - ou gris clair, on ne savait pas encore - était douce­ment voilé. C'était un matin de fin d'automne avec quelque chose d'engourdi et de nostalgique dans l'air, comme si la nature regar