Mais alors comment expliquer ce sentiment plus que mitigé à la fin de la lecture de ce 1er tome de la saga. Certes l’histoire est intéressante (même si il s’agit réellement d’une « banale » histoire de vengeance), l’écriture est simple, fluide et sans prétention mais teinté d’une certaine poésie (mais j’ai quand même du m’accrocher parfois pour ne pas m’emmêler les pinceaux dans les personnages).
Alors quoi ?
Le roman démarre fort mais s’enlise rapidement dans un petit train-train quotidien. On poursuit la lecture sans s’ennuyer réellement mais sans être captiver non plus. C’est un sentiment difficile à décrire. Les personnages aurait pu/aurait dû être nettement plus approfondis et le contexte social/culturel/familial de ce japon féodal imaginaire aurait également pu être plus développé.
Mais ma plus grosse déception vient de la fin du roman.
La confrontation entre Iida et Takeo tourne court et le plancher du rossignol (pourtant une excellente idée) n’est que très peu exploité alors qu’il aurait pu être au centre d’une fin nettement plus passionnante.
Au final : La lecture de ce 1er tome de la saga, sans être déplaisante, m’a quand même déçu. Si vous vous attendez à du sang, des tripes et des boyaux et à des affrontement dantesques, passez votre chemin.
Ma note : 13/20. Sachant que j’hésite maintenant à lire les 4 tomes suivants. On verra bien.