Un livre tragique et reposant à la fois
Il y a des histoires, que vous lisez comme ça, pour voir. Des histoires où on s'attend à passer un agréable moment. Et il y a ces ouvrages déroutants, où vous pensez être emporté par une histoire épique mais où le calme de l'auteur vous fait vous poser l'espace de quelques pages.
Le Silence du rossignol, c'est un peu ça : un début sur les chapeaux de roues, suivi du train train quotidien, ni ennuyeux ni véritablement captivant, jusqu'à la découverte de la signification de ce rossignol. Une découverte qui relance la lecture, où l'on se prend encore plus d'intérêt pour les personnages, qui ne sont plus ce qu'ils semblent être, où l'on se dit que, c'est bon, on connait déjà la fin mais où, lorsque celle-ci survient, on estime que, décidément, on ne s'attendait pas à ça.
Une très bonne lecture, emplie à la fois de tragédie et de sérénité, où l'histoire n'a pas besoin d'autre tome pour se développer mais où, insidieusement, elle vous susurre de poursuivre l'aventure avec le volume suivant.