Le Suppléant par Angélita

Pas tous les membres de la famille royale d’Angleterre ont mon affection. J’ai été prise d’un véritable engouement pour la Princesse Diana et pour ses deux fils, William et Harry. Comme bon nombre de personnes, j’ai lu de nombreux articles sur eux tous. Je ne renie pas la quête du sensationnel, mais en me faisant ma propre opinion et ne prenant pas pour argent comptant ce que j’ai pu lire. La mort de la Princesse Diana m’a bouleversé et son enterrement aussi avec ses deus fils qui suivaient son cercueil.Prince Harry met les pendules à l’heure dans son autobiographie, en écrivant ce qu’il souhaite – il manquerait 400 pages selon lui – et ce que lui a vécu. Sa mère est omniprésente dans ce livre. Il a manqué à ce petit garçon, devenu adulte, l’amour et l’accompagnement d’une mère. Il a mis des années à faire son deuil, s’il a pu le faire. Il explique bien son déni, tout ce qui en a découlé, cette souffrance de tous les instants, le fait de ne pas pouvoir se confier à quelqu’un, à un adulte, à un psy qui aurait pu l’aider à surmonter son chagrin. Il a eu quelques personnes en qui il pouvait avoir toute confiance. D’ailleurs, elles font partie de son cercle restreint et il n ‘hésite pas, quand il le peut, à retourner les voir. Il a appris énormément auprès d’eux, notamment pour ses futurs engagements.La presse à sensation ! Même si elle a laissé tranquille pendant quelques années les deux enfants, elle s’en est donnée à coeur joie lorsqu’ils sont devenus de jeunes adultes. La mort de Diana n’a servi à rien. Comme l’explique si bien le Prince Harry, tous ces pseudo journalistes étaient à l’affut des moindres faits et gestes de ces personnalités, leurs écarts en tout genre qu’ils ont monté au diapason, des mensongesqu’ils ont pu monter et tout cela pour de l’argent. Cela a été la vie du Prince Harry jusqu’à ce qu’il décide, avec sa femme, de tout abandonner. Ne pas être soutenu par la famille, par tous ceux qui gravitent autour a fait énormément de mal pour un homme qui demandait, juste, à se construire, à trouver sa place au sein de sa famille, à trouver sa voie. Il reconnait avoir fait des erreurs, mais qui n’en fait pas.Prince Harry militaire, cela n’a pas été de tout repos. Il a été un grand soldat. Il a appris à être un des meilleurs. Mais de par son statut, sa famille, il n’a pas pu faire ce qu’il voulait. Il mettait en danger d’autres hommes lorsque la presse, encore elle, a révélé ses affectations.Je n’ai pas été profondément surprise des relations avec son frère, William, un frère appelé à régner et qui a été, très jeune, pris dans le moule. Une relation qui se révèle tout de même pas si fraternelle que ça. William n’a pas forcément protégé son petit frère. Il en était même jaloux.Dans cette autobiographie, la mort est bien présente, pratiquement tout le temps, jusqu’à ce qu’il rencontre celle qu’il considère comme la femme de sa vie. Il a été amoureux quelques fois, mais aucune n’a pu, n’a voulu, vivre cette vie au sein de la famille royale.S’il n’y avait que la famille, la Firme ! Mais il y a tous ceux qui gravitent autour, à des postes importants ou qui sont censés être plus importants. Comment détruire des vies ! Le Prince Harry n’a pas été le premier et ne sera pas le dernier.Pourquoi Harold ? J’espère que le Prince Harry est maintenant heureux dans cette vie, choisie et/ou imposée, avec sa femme et ses deux enfants.Je suis contente d’avoir lu cette autobiographie même s’il n’y a rien de sensationnel.