Prix Goncourt 1953 avec Les bêtes du même auteur. Pierre Gascar s'inspire de son vécu de prisonnier de guerre en Ukraine pour nous faire part de l'horreur. Fossoyeur des prisonniers, il entretient avec assiduité et respect son petit cimetière où repose ses compagnons défunts de captivité.
Seulement, à proximité de son cimetière fleuri, les trains de la mort passent et la traque des juifs est incessante.
C'est une lecture assez exigeante avec un style un peu trop travaillé. Les personnages du roman sont toutefois passionnants et criants de vérité.
Merci à l'auteur pour ce glaçant témoignage.