"Été 1914. Dans la propriété familiale des Degnelly, en Prusse Orientale, la jeune Félicia rêve de fêtes, d'idylles et de Grand Amour. Mais la guerre éclate. S'évanouissent les aspirations et les horizons de Félicia. La jeune femme va devoir survivre à travers les orages d'acier qui vont engloutir tout l'héritage de la vieille Europe. En quinze ans, jusqu'au désastre du Vendredi noir, Félicia connaîtra la terreur et le chaos, mais aussi la réussite et la fortune. Elle aime la vie, le risque, l'argent. Et, par-dessus tout, deux hommes que tout oppose. Maksim, d'un côté, idéaliste révolutionnaire et bolchevique ; Alex, de l'autre, pragmatique, réaliste cynique et qui deviendra son mari."
Comment ai-je découvert ce livre ? On me l’a prêté
Mon avis : Ayant déjà lu un roman de cette auteure qui m’avait énormément plu et bouleversée, je m’attendais à retrouver le même engouement sur ce livre, premier tome d’une saga. Malheureusement ça n’a pas été le cas, ce qui fait que je ne lirais pas les deux tomes suivants. J’ai trouvé la plume de l’auteur beaucoup plus descriptive, redondante, voire même ennuyante que dans L’enfant de personne. Avec ses nombreuses longueurs et ses plus de 500 pages, ce roman m’a paru interminable si bien que j’ai mis du temps à le lire. Pourtant, le résumé m’avait interpellée, puisque j’aime beaucoup les sagas familiales, et que le contexte des Deux Guerres Mondiales m’intéresse particulièrement. D’ailleurs ce contexte est le point fort du roman. J’ai beaucoup apprécié découvrir la Première Guerre Mondiale du point de vue des Prussiens. Nous connaissons la souffrance des français, mais nous imaginons moins les traces que la guerre laissait sur la population des pays ennemis. Malgré tout, à travers le roman, nous voyons aussi qu’ils essaient de mener un semblant de « vie normale ». Les évènements historiques allant de l’été 1914 à l’hiver 1930 sont retranscrits de manière réaliste et recherchées. Ils nous entrainent dans la tourmente d’une époque incertaine, entre batailles, révolution, montée en puissance du nazisme, et krach boursier. Au final, le fond y était, mais la forme non. Dommage.