Le Testament de Vénus

Résumé : « Je, soussigné Vénus, 55 ans, né le 25 avril 1947... » Ainsi commence le récit de la vie de Félix Fayard, dit Vénus, qu'il retrace sur trois cahiers sauvés de la poubelle. Il rapporte ce que l'existence lui a dicté, consigne ce qui n'est plus... Sa mère, Lucie, fille de meunier. Son père, Driss Ben Shaab, assassiné par le propre père de Lucie. Cette jarre dans la cave du moulin où il se réfugiait enfant. Ses leçons de voyouterie à Paris, ses deux ans de baroud en Afrique et le séjour en prison qui en découle. L'hôpital psychiatrique et la découverte d'un précis de mythologie grecque, dont la lecture passionnée lui vaut son surnom de Vénus. Son mariage aussi bref que désastreux. Enfin et surtout, l'expérience artistique de l'art brut, rebaptisé Art Général, qui, vaille que vaille, va l'aider à faire tenir ensemble toutes ces vies calcinées. Une expérience dont l'aboutissement logique sera la destruction méthodique de son travail : près de cinq mille pièces brûlées en treize ans, au cours de cent cinquante-six séances de crémation. Ne survivra de cet art brut que la langue chaotique des trois cahiers du testament de Vénus… Un premier roman plein de fougue, où les histoires successives de Vénus se déploient dans une vaste polyphonie sauvage et baroque.