L'actualité sur Légendes Urbaines
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livre de Collectif
Résumé : Dans son home superchic, Tim regarde tranquillement la télé tout en réfléchissant au prochain home cinema qu'il pourrait s'acheter. Nancy est accablée par les tâches ménagères qui downgrade sa jauge de bonheur tout en boostant celle de son mari, dont l'occupation principale consiste à tout faire pour les lui laisser. Jusque là une famille modèle. Mais c'est sans compter la sinistre surprise réservée par cette fin d'après-midi qui se matérialise sous l'œil horrifié de Tim : une horde de clochards semble surgir de la bouche d'égout. Devant cette scène d'une incongruité totale, il en viendrait presque à douter de sa lucidité. Ces monstres seraient-ils à l'attaque de sa forteresse du confort ? Et pourquoi lui en voudraient-ils ? Où est le bug ? Et oui, les surburbs américains ne sont paisibles qu'en apparence, il y a toujours un cadavre dans le placard. Les Américains de The Sims sont d'autant plus « gentils » que les clochards de Condemned nous paraîtront « glauques » ou « terrifiants ». Pour chaque jeu nous poussant à prendre les habits des clercs du pouvoir, il y a en a toujours un autre pour dévoiler l'envers du décor. Un underground envahi de pantins oppressants : gangs mal famés, punks agressifs, maquereaux sans foi ni loi. The Sims, Grand Theft Auto et Final Fantasy sont en apparence peu comparables. Mais ce sont autant de légendes modernes qui parlent de la ville. Et des utopies, angoisses et nostalgies que l'on y projette. Dans les villes de pixels, rien n'est dit, tout se vit. Dans les jeux oldies, un scrolling d'écran suffit pour évoquer la ligne de fracture entre riches et pauvres. Quant à la reconquista des « zones » délaissées, elle ne peut s'imposer qu'en repensant en profondeur le gameplay (Mirror's Edge, Skate). Mais la « vraie » révolution des citizen games est à mettre au crédit des mondes persistants qui questionnent le modèle de la cité. Leur esprit n'est cependant pas très éloigné de ce à quoi la réalité, heureusement, nous condamne : vivre ens
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Résumé : Dans son home superchic, Tim regarde tranquillement la télé tout en réfléchissant au prochain home cinema qu'il pourrait s'acheter. Nancy est accablée par les tâches ménagères qui downgrade sa jauge de bonheur tout en boostant celle de son mari, dont l'occupation principale consiste à tout faire pour les lui laisser. Jusque là une famille modèle. Mais c'est sans compter la sinistre surprise réservée par cette fin d'après-midi qui se matérialise sous l'œil horrifié de Tim : une horde de clochards semble surgir de la bouche d'égout. Devant cette scène d'une incongruité totale, il en viendrait presque à douter de sa lucidité. Ces monstres seraient-ils à l'attaque de sa forteresse du confort ? Et pourquoi lui en voudraient-ils ? Où est le bug ? Et oui, les surburbs américains ne sont paisibles qu'en apparence, il y a toujours un cadavre dans le placard. Les Américains de The Sims sont d'autant plus « gentils » que les clochards de Condemned nous paraîtront « glauques » ou « terrifiants ». Pour chaque jeu nous poussant à prendre les habits des clercs du pouvoir, il y a en a toujours un autre pour dévoiler l'envers du décor. Un underground envahi de pantins oppressants : gangs mal famés, punks agressifs, maquereaux sans foi ni loi. The Sims, Grand Theft Auto et Final Fantasy sont en apparence peu comparables. Mais ce sont autant de légendes modernes qui parlent de la ville. Et des utopies, angoisses et nostalgies que l'on y projette. Dans les villes de pixels, rien n'est dit, tout se vit. Dans les jeux oldies, un scrolling d'écran suffit pour évoquer la ligne de fracture entre riches et pauvres. Quant à la reconquista des « zones » délaissées, elle ne peut s'imposer qu'en repensant en profondeur le gameplay (Mirror's Edge, Skate). Mais la « vraie » révolution des citizen games est à mettre au crédit des mondes persistants qui questionnent le modèle de la cité. Leur esprit n'est cependant pas très éloigné de ce à quoi la réalité, heureusement, nous condamne : vivre ens
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Résumé : Dans son home superchic, Tim regarde tranquillement la télé tout en réfléchissant au prochain home cinema qu'il pourrait s'acheter. Nancy est accablée par les tâches ménagères qui downgrade sa jauge de bonheur tout en boostant celle de son mari, dont l'occupation principale consiste à tout faire pour les lui laisser. Jusque là une famille modèle. Mais c'est sans compter la sinistre surprise réservée par cette fin d'après-midi qui se matérialise sous l'œil horrifié de Tim : une horde de clochards semble surgir de la bouche d'égout. Devant cette scène d'une incongruité totale, il en viendrait presque à douter de sa lucidité. Ces monstres seraient-ils à l'attaque de sa forteresse du confort ? Et pourquoi lui en voudraient-ils ? Où est le bug ? Et oui, les surburbs américains ne sont paisibles qu'en apparence, il y a toujours un cadavre dans le placard. Les Américains de The Sims sont d'autant plus « gentils » que les clochards de Condemned nous paraîtront « glauques » ou « terrifiants ». Pour chaque jeu nous poussant à prendre les habits des clercs du pouvoir, il y a en a toujours un autre pour dévoiler l'envers du décor. Un underground envahi de pantins oppressants : gangs mal famés, punks agressifs, maquereaux sans foi ni loi. The Sims, Grand Theft Auto et Final Fantasy sont en apparence peu comparables. Mais ce sont autant de légendes modernes qui parlent de la ville. Et des utopies, angoisses et nostalgies que l'on y projette. Dans les villes de pixels, rien n'est dit, tout se vit. Dans les jeux oldies, un scrolling d'écran suffit pour évoquer la ligne de fracture entre riches et pauvres. Quant à la reconquista des « zones » délaissées, elle ne peut s'imposer qu'en repensant en profondeur le gameplay (Mirror's Edge, Skate). Mais la « vraie » révolution des citizen games est à mettre au crédit des mondes persistants qui questionnent le modèle de la cité. Leur esprit n'est cependant pas très éloigné de ce à quoi la réalité, heureusement, nous condamne : vivre ens