Fiche technique

Titre original : Leonce und Lena

Auteur :

Georg Büchner
Genre : ThéâtreDate de publication (pays d'origine) : 1836Langue d'origine : Allemand

Traducteurs :

Jean-Louis Besson, Jean Jourdheuil
Parution France : 2006

Éditeurs :

L'Arche, Éditions Théâtrales
ISBN : 9782842602031, 9782851816436, 9782851815729

Résumé : Léonce et Léna raconte à la manière d'un conte de fées l'itinéraire grotesque d'un prince et d'une princesse. Fuyant le mariage qu'on veut leur imposer, ils se rencontrent par hasard et s'épousent malgré eux. Les deux personnages ne sont pas seulement de doux rêveurs atteints par le mal du siècle : ils apparaissent comme des parasites, les fantômes d'une société moribonde qui ne peut plus être montrée que sous forme de comédie. Longtemps considéré comme une oeuvre de circonstance, presque légère, ce chef-d'oeuvre porte pourtant en lui l'ensemble des thèmes büchnériens grâce, notamment, au croisement de la comédie onirique et d'une critique sociale en filigrane. Après Woyzeck et La Mort de Danton, la publication de Léonce et Léna achève l'édition du théâtre de Büchner, grâce au travail de traduction et de recherche mené par Jean-Louis Besson et Jean Jourdheuil. La pièce est accompagnée d'un appareil critique mettant en évidence les nombreuses sources littéraires dans lesquelles Büchner a puisé.Extrait du livre:Extrait de l'introduction :L'édition du texte. Léonce et Léna est publiée pour la première fois en mai 1838 par Karl Gutzkow, l'éditeur de La Mort de Danton, dans les numéros 76 et 80 du Telegraph fiir Deutschland. Gutzkow s'est appuyé sur une copie réalisée par Minna Jaeglé, mais, comme il l'avait déjà fait pour La Mort de Danton, il a remanié le texte. Craignant les interventions de la censure, il a supprimé ou modifié certains passages qui lui semblaient trop scabreux. Ses réserves portent aussi sur la pièce elle-même : considérant que Büchner avait «jeté [sa pièce] un peu trop rapidement sur le papier et que, reproduite intégralement, elle n'aurait pas satisfait même ses amis», Gutzkow n'a donné de certaines scènes qu'un résumés. C'est donc par