Un roman qui se boit comme un bon jus

On ne va pas se cacher que les romans d'Amélie Nothomb n'ont jamais été transcendants, on s'en fiche.

Les Aérostats, c'est le troisième Nothomb que j'ai lu, et sûrement le plus vite. Tout va très vite dans ce roman, je n'y ai compté aucun moment de flottement. Amélie Nothomb met en scène une étudiante tutrice de français à un lycéen dont elle guérit la dyslexie en quelques jours. Ce sujet me plaît fondamentalement, étant donné que ma vie résonne avec le quotidien de la narratrice, donc lire ce roman m'a beaucoup amusé. Je reproche tout de même à la fin du roman de manquer d'audace, de finir assez mollement. Une cinquantaine de pages, voire une centaine, n'aurait pas été de trop pour conclure ce roman qui part un peu dans tous les sens au fil des pages.

Si je le conseille ? Oui.

Pourquoi ? Parce que c'est drôle, facile à lire et plutôt prenant.

Est-ce un chef d'oeuvre ? Pas spécialement, mais ça reste sympathique.