Fiche technique

Auteur :

Alan Duff
Genre : RomanDate de publication (pays d'origine) :

Traducteur :

Pierre Furlan
Parution France : 2000

Éditeur :

Actes Sud
ISBN : 9782742730452, 9782742764952, 9782742730452

Résumé : Après le suicide de sa fille, dont il a été tenu pour responsable, Jake Heke n'est plus tout à fait comme ses frères maoris de la banlieue d'Auckland. Cet homme au passé violent, au caractère jusqu'alors méprisable, prétentieux et vulgaire, tente désormais de donner un autre sens à sa vie en la fondant sur le respect de soi et la rédemption.Mais dans cette métropole de Nouvelle-Zélande demeurent les paumés, les tueurs et les dealers, les femmes soumises, battues ou calculatrices et les ado­lescents perdus. Une communauté organisée et pos­sessive qui ne laissera pas facilement l'un des siens s'échapper vers les rives salvatrices de l'intégration.Dans ce puissant roman où lyrisme et oralité s'entremêlent, Alan Duff retrouve les personnages de L'Ame des guerriers et propose une représentation implacable de la violence urbaine de notre temps.Alan Duff vit en Nouvelle-Zélande et se consacre à l'écriture depuis 1985. Auteur de plusieurs romans et essais, il a également publié chez Actes Sud Nuit de casse (1997) et L'Ame des guerriers (1996 ; Babel n° 536).Extrait du livre :Il pensa alors à Rita : il l'avait eue des tas de fois, mais Rita était la meilleure, elle était encore disponible et elle le faisait avec une sorte d'intensité immédiate. Jake ne pouvait pas vraiment atteindre ce niveau-là - ni dans l'acte, ni dans sa compréhension de la part que Rita y prenait (J'adore ça, c'est tout !), part qu'il voyait, dans ses moments de lucidité, comme un robinet qu'elle ouvrait - un robinet d'amour, mais avec un A majuscule. C'était ça : de l'Amour. Pas seulement pour lui, Jakey, mais, ce qui le rendait encore plus perplexe, aussi pour elle-même. (Comment peut-elle baiser si bien, si elle s'aime ?) Ah, merde. De toute façon, il venait de terminer son affaire en quelques instants et, après ça, le sexe ne troublait plus ses pensées. Et l'amo