On n'a pas souvent un livre entier dédié à la vie d'une femme qui décide de sortir des codes de la morale féminine. Ou si on l'a, elle finit par être punie, souvent en mourant dans les dernières pages.
Pas Ondine. Non, Ondine, qui se moque de tout sauf son statut social et la possibilité de s'amuser avec le plus de moyens possibles, Ondine obtient (plus ou moins) ce qu'elle désire. Sans punition finale. Bien au contraire.
Parce que Ondine représente le pendant féminin du trader, de l'homme d'affaires. Elle est une femme d'affaires. Et elle, ses affaires, ce sont ses mariages.
Alors on suit, avec beaucoup de surprise d'abord et puis une certaine curiosité ensuite, le parcours de cette représentante de la nouvelle société de l'époque.
Ps, je l'ai lu en anglais. J'aime beaucoup le style de Wharton, mais je ne peux pas commenter le style des traductions.