Quand j’ai vu ce livre en librairie, j’ai sauté sur l’occasion. Si vous me suivez depuis un petit moment, vous savez que j’étais insatisfaite quant au dénouement des enquêtes de Mao Mao, car la mangaka nous laisse le soin de faire des déductions. L’inconvénient, c’est que j’avais l’impression d’avoir plusieurs trains de retard à chaque fois. Ce n’était pas très agréable. Le schéma en plus assez répétitif m’avait lassé, puis Itsuki Nanao avait donné un second souffle à son histoire. Elle s’est intéressée aux personnages. Elle leur a donné plus de matières et de profondeur. Ils sont du coup plus accrocheurs. Elle distille ça et là, des souvenirs de Mao Mao. Sa carapace ne s’effrite pas pour autant, mais on a l’impression de mieux la comprendre.
Puis elle commence bien malgré elle à s’attacher à Jinshi. Elle se moque. Elle a même un petit côté machiavélique et passionné. C’est fortement plaisant. Cette évolution lente est également présente dans la light novel. Le roman se dévorait au début, mais je n’arrivais pas à m’immerger, j’avais l’impression de rester trop en surface sur les personnages. Cette impression s’atténue vers le milieu du roman. Natsu Hyuuga avait instauré une distance avec les personnages. Son style d’écriture se rapprochait pour moi du scénario d’un film. Cet élément peut expliquer le manque de profondeur et d’émotions. Mais heureusement...
La suite dans ma chronique :
https://lesparaversdemillina.com/les-carnets-de-lapothicaire-t1-de-hyuuga-natsu/