Lafcadio !
André Gide, c'est mieux que ce qu'on dit d'André Gide. Oublié sur les étagères, comme toute cette génération de 1910-1940, les Mauriac, Montherlant, Proust étant la seule et lumineuse exception ayant...
Par
le 4 déc. 2016
4 j'aime
2
André Gide, c'est mieux que ce qu'on dit d'André Gide.
Oublié sur les étagères, comme toute cette génération de 1910-1940, les Mauriac, Montherlant, Proust étant la seule et lumineuse exception ayant survécu a ce purgatoire, André Gide revient en grâce depuis quelques années.
J'avais un excellent souvenir des Faux-Monnayeurs, récit brillamment construit, inrésumable et assez moderne... alors, les Caves du Vatican ?
De fait, la construction du livre semble tout autant baroque, consistant à la rencontre de divers personnages tous plus ou moins liés par le sang, avec, au centre, un complot autour du Souverain Pontife, qui semblait en prison dans les caves du Vatican... Cependant, ce qui était plaisant dans les Faux-Monnayeurs (écrit dix ans plus tard) n'était ici qu'un brouillard qui masque les intentions de Gide, si toutefois intentions il y a. Le thème central du récit semble tout contenu dans la scène du train, qu'on ne trahira pas, mais qui à elle seule vaut la lecture du roman.
Surnage au milieu des dramatis personae composant le chœur, Lafcadio, étrange mélange entre Arsène Lupin et Rastignac, personnage assez fascinant, qui mériterait un livre à lui tout seul...
Créée
le 4 déc. 2016
Critique lue 570 fois
4 j'aime
2 commentaires
D'autres avis sur Les Caves du Vatican
André Gide, c'est mieux que ce qu'on dit d'André Gide. Oublié sur les étagères, comme toute cette génération de 1910-1940, les Mauriac, Montherlant, Proust étant la seule et lumineuse exception ayant...
Par
le 4 déc. 2016
4 j'aime
2
Les Caves du Vatican m'a paru être un roman très intelligent, qui péchait parfois pour l'être un peu trop. Gide, sans trop égard pour la structure traditionnelle du roman, fait se succéder au centre...
Par
le 16 août 2015
3 j'aime
La grande force de ce roman est dans ses personnages. Lafcadio est génial dans le rôle de l'esthète pervers, Julius dans celui de l'écrivain installé et médiocre, et surtout Amédée Fleurissoire,...
le 2 déc. 2010
2 j'aime
Du même critique
The Killing Joke n'est pas une mauvaise adaptation. D'ailleurs The Killing Joke n'est pas une adaptation. Pour remettre dans le contexte, comme disent les acharnés de la retrospective, The killing...
Par
le 29 juil. 2016
21 j'aime
La plupart des biographies perdent leur intérêt par leur prétendue objectivité qui n'est qu'une façade à parti-pris souvent grossiers. Dans le cas de la Révolution française, période qui cristallise...
Par
le 19 juin 2018
11 j'aime
6
Je ne peux pas dire du mal de ce film. Objectivement, quand je le revois, c'est un parfum sucré d'enfance qui me transporte dans un monde simple, où les fusées existent en 1899, où l’Afrique peut...
Par
le 4 déc. 2015
11 j'aime
2