Dans un premier temps, cette collection de témoignages nous plonge dans l'atrocité de la guerre, avec les morts, les mutilés et blessés de toutes sortes d'un côté, les mères qui pleurent leur fils de l'autre.
On y trouve la confirmation qu'il n'y a pas de "guerre propre".
L'ajout dans l'édition de 2016 d'éléments du procès que certains témoins ont fait à l'autrice donne un autre intérêt à son travail en montrant à quel point la société soviétique était cadenassée.
Comme dans ses autres opus, Svetlana Alexievitch nous livre de la matière presque "brute" et nous laisse en tirer la substantifique moelle.
J'aime énormément cette manière de nous inviter à réfléchir.