Sur les traces d'un mystérieux peuple disparu

Ah ! Les Cinq dans la cité secrète, c'est un grand souvenir d'enfance et un des deux Club des Cinq qui m'a le plus marquée. J'en ai lu et possédé quelques autres, mais je me rends compte que, de ces derniers, je ne me souviens guère. J'ai prêté celui-ci pendant mes années de fac à une copine, alléchée par le titre et par ses souvenirs, aussi émus que les miens, du Club des Cinq. Après me l'avoir rendu, elle m'a dit : "Le secret des chiens qui n'aboyaient pas, c'est un peu nul."Je l'ai relu à sa suite. Elle avait raison .

Mais, le style est meilleur qu'à l'époque d'Enid Blyton - oui, parce que l'auteur, c'est Claude Voilier, le traducteur français du Club des Cinq, qui a repris les personnages à son compte et poursuivi la série en France . L'intrigue, bien qu'un peu simpliste, est tout de même bien plus captivante que dans les opus anglais. Pensez-vous : une passage secret découvert après un tremblement de terre, la légende d'un peuple ancien et mystérieux qui aurait vécu sous terre, un trésor légendaire... Sans compter que deux garçons mal intentionnés sont bien décidés à doubler notre équipe d’enquêteurs.

Alors évidemment, il ne faut pas s'attendre à de la bonne littérature ; il s'agit d'une série formatée, où il est important avant tout de voir la fine équipe du Club des Cinq aller pique-niquer, nager, etc. Mais moins que chez Enid Blyton (où il n'y avait que ça, en gros) et, si je me suis évidemment rendue compte, adulte, que Les Cinq dans la cité secrète n'était peut-être pas à la hauteur de mes souvenirs, ses souvenirs restent là, en moi, tenaces. Ce qui fait que je prends un léger plaisir à le relire de temps à autre. Mais pas trop souvent. Une fois tous les cinq ou dix ans, c'est tout de même largement suffisant !