Punaise, enfin fini! J'ai passé une semaine sur ce roman, une semaine entière, je ne suis même pas certaine que ça m'était déjà arrivé. Pourtant, au final, j'ai aimé. Mais j'étais engluée dans ce roman comme dans de la mélasse, ne parvenant pas à avancer dans un texte qui, si sa qualité littéraire est réellement présente, n'a pas un fond passionnant. J'ai eu la sensation de relire Freedom, avec le même type de problématique mais sans l'humour. La famille Lambert est dysfonctionnelle depuis toujours et les épisodes qui composent le roman, même s'ils empirent la situation, ne la font pas réellement évoluer. Je n'ai pas non plus réussi à réellement m'intéresser aux personnages, sauf parfois pour les détester comme Gary qui représente exactement le genre de bonhomme que je déteste, dans le genre de relation que je déteste, dans le genre de famille que je déteste.



L'écriture, si je la trouve un peu moins maîtrisée que dans Freedom, reste tout à fait extraordinaire et franchement sans elle je pense que j'aurais reposé dix fois le roman. Mais voilà, on s'attache à certains des personnages et on a réellement envie de connaître la fin. Alors on persiste et on est récompensé par un festival de fin.



Ce n'est probablement pas un roman à lire en période de fatigue, mais ça reste un bon roman, foisonnant et fourmillant de personnages hauts en couleurs.
Ninaintherain
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le 28 mars 2012

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