Les considérations de politique contemporaine viennent souvent alourdir le rythme d'une oeuvre à la fois tragique et inspirante, triste mais stimulante. Ces considérations tiennent d'ailleurs une place plus importante, si ce n'est prépondérante, dans les deux suite: à mon avis, elles les ont plombées.
Les Déracinés n'est jamais si intéressant que quand il se centre sur ses personnages, et devient lassant dès qu'il s'attache à décrire les tenants politiques, financiers, et médiatiques du monde dans lequel ils évoluent. De simples allusions, à mon avis, auraient suffi.