Les désirs ou le livre égaré
Fiche technique
Auteur :
Claude AvelineGenre : RomanDate de publication (pays d'origine) : Parution France : septembre 2008Éditeur :
CartoucheISBN : 9782915842333Résumé : Claude Aveline - grand admirateur d'Anatole France - tous raconte, dans ce texte bref et brillant, les aventures d un exemplaire des Désirs. Voue découvrirez comment celui-ci s'est vu amputé de ses belles marges par un poète sans vergogne, la façon dont il a été vendu aux enchères pour se retrouver entre les mains dune chanteuse de l'Opéra-Comique, et enfin, son retour dans la bibliothèque du grand pâtissier et adepte francien : M. RenardL'auteur : Claude Aveline est né en 1901 et décédé en 1992.Il a été à la fois éditeur et auteur prolifique. Sa trilogie policière est notamment disponible en 10/18.Extrait du livre :Qui contient le signalement de nos «désirs» à leur naissance.Né de l'esprit et de la plume du plus grand écrivain des temps modernes, je me hasarde aujourd'hui à conter, sans talent mais avec sincérité, le récit de mon existence. On trouvera peut-être à mes mémoires, aux aventures dont ils sont pleins et qui ne sont pas toutes ordinaires, un semblant de plaisir. Je me conrie à des lecteurs de choix. Je suis pour le moins une édition originale, tous les bibliophiles me liront. Voici mon acte de naissance :Nom : Les Désirs de Jean Servien. Né de : Anatole France. Et de : Alphonse Lemerre, éditeur. À : Paris.En : 1882.Signes particuliers : In-18 Jésus de VII - 215 pages.Couverture imprimée par Rétaux. Edition originale.Ces signes particuliers étaient communs aux nombreux exemplaires jumeaux qui composaient le premier tirage de cette oeuvre. On verra ceux qui, au cours d'une vie tourmentée, vont personnellement me caractériser. Si l'acte de naissance est quelconque, mon état-civil ne lest point. Sans le Hasard, le nom de mon auteur m'eût simplement rendu précieux. Grâce à Lui, qui peut ce qu'il veut, je suis devenu un exemplaire unique. Eussé-je préféré une existence tranquille sur le premier rayon d'une bibliothèque soigneusement close ? Je ne sais. Il faut savoir se contenter de tout, même du superflu.