Un excellent roman à tiroirs sur la recherche d'identité. Un écrivain talentueux introverti et un idéaliste charismatique envoûtant se rencontrent et traversent les sombres années trente où le fascisme et le communisme entament la destruction des républiques européennes. Avec l'accord de l'écrivain, l'idéaliste prend sa place pour acquérir une renommée mondiale, dans le seul but de dénoncer l'irréparable qui s'annonce. Mais le prix à payer est considérable. Et le bien est-il toujours l'ennemi du mal ? J'ai dévoré ce livre avec une intrigue passionnante et des rebondissements à chaque chapitre, jusqu'à un certain point. Malheureusement, dans les 80 dernières pages, à travers ses personnages, l'auteur nous rabâche ses idées philosophiques et politiques anti gilets-communards-fachos-jaunes (remis au goût du jour). C'est dommage, les trois quarts du livre sont sublimes et laissaient présager une meilleure fin, plus élégante ou surprenante. Toutefois, un roman qui reste plus que jamais d'actualité.