J'ai failli tout arrêter page 140. Cependant j'étais persuadée que le roman aller virer à 180 degrés pour me surprendre.J'ai fait une pause puis j'ai repris.
J'ai fait une seconde pause. Puis j'ai repris.
Pourquoi autant de persévérance? Un tel sujet mérite que l'on s'accroche! Soit ici l'existence d'une société secrète internationale, le CFR (Consortium de Falsification du Réel) où des agents travaillent à la falsification du réel en échafaudant des scenarii et en inventant des personnages et des anecdotes auxquels ils donnent corps par l'altération des sources existantes ou la création de nouvelles.
Avouez que résumé ainsi, cela vend du rêve.
Oui mais voilà le sujet ne fait pas tout. Le récit est servi par une écriture disons plate et le rythme est inexistant. A mon sens cette super idée est totalement gâchée par un développement moyen et des personnages inconsistants très souvent caricaturaux. Certains passages sont vraiment pénibles à lire car dénués d’intérêt. Cela manque de suspense et surtout d'enjeux. Un tel sujet aurait du engendrer un minimum de tension narrative, totalement absente ici.
Quel dommage!
Le livre se termine ainsi: à suivre.
Ce sera sans moi les gars, même si j'ai lu que le second tome était plus "palpitant"