Les Fantômes des Victoriens
Fiche technique
Traducteur :
Jean-Pierre KremerParution France : 15 avril 2000Éditeur :
José CortiISBN : 9782714307224, 9782714307224Résumé : Les fantômes traditionnellement sont anglais : la période victorienne (1837-1901) constitue l'âge d'or de ce personnage vénérable de la littérature anglaise. Virginia Woolf définit parfaitement le cadre de leur resurrection : " ils n'ont rien de commun avec les violents spectres d'antan (vieux loups de mer barbouillés de sang, dames décapitées [...] ils ont leur origine en nous [...] ils sont présent chaque fois que l'étrange fait vibrer l'ordinaire ". Malaises, névroses, adultères condanés, misère sociale, alcoolisme, maladies mentales, crimes crapuleux, usure, spéculation effrénée constituent bien les revers des choses dans cette époque prude et moralisatrice. D'une façon générale, le fantastique a valeur de symptôme et permet de mettre à mal la morale dominante et les valeurs sociales. Onze récits marquants - pour la quasi totalité, inédits en français - ont été retenus ; ils offrent un contraste saisissant les romans bourgeois ou aristocratiques de l'époque, pleine de fausse sentimentalité. Les fantômes de ces onze écrivains sont comme les figurants décentrés, dédoublés, d'une société inquiète, oppressive, il s'agit rarement d'un simple divertissement littéraire. Ce volume contient : Wilkte Collins, Neuf beures ! ; Charles Dickens. Le Fantômes dans la chambre de la mariée ; Patrick Kennedy, Les Fantômes et la partie de football ; Anonyme, Le Spectre de la visiteuse ; Joseph Sheridan Le Fanu, Le Fantôme et le rebouteux ; Sir Arthur Conan Doyle, Comment c'est arrivé ; Vincent O'Sullivan, Quand j'étais mort ; Bernard Capes, La Maison qui s'est évanouie ; Arthur Quiller-Couch, La Chance du Laird ; George Moore, Un théâtre dans la lande ; E.M. Forster, L'Omnibus céleste.