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8.Parce que: Alba.
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le 22 févr. 2023
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Les Flibustiers de la mer chimique partait bien avec une double narration sur les personnages d’Alba et d’Ismael dans un monde apocalyptique aux petits oignons. Une mer polluée par les produits chimiques, un sous marin avec un équipage azimuté d’une part. Une ville de Rome,d’autre part, avec une despote ( la Métareine) dont les manœuvres avec sa milice ( les Étoilés) et les transfuges d’espèce humaine ( les Trans, métaboliquement modifiés) interroge. L’univers de base de Marguerite Imbert n’est pas inintéressant mais c’est plutôt ce qu’elle en fait qui désarçonne le lecteur. En introduisant des effets de surprise plus ou moins efficaces, en multipliant les postulats narratifs à outrance, l’autrice est sur plusieurs fronts en même temps et ne veut pas choisir entre l’ambiance, une intrigue qu’elle ne réglera finalement par une ultime pirouette aussi farfelue que maladroite. Ce qui pouvait passer pour une certaine maîtrise au début du roman apparaît comme une avalanche d’idées mises bout à bout dont la finalité prend l’eau. Finalement les personnages d’Alba et Jonathan sont énervants et Ismael, celui qui tirait son épingle de la narration par son flegme et son sens de l’observation, réduit à de la figuration balbutiante à la fin du livre. Sur l’ensemble, la tentative d’élaboration d’univers apocalyptique de Marguerite Imbert est bonne mais quelques personnages 100000 volts gâchent l’exposition et procurent des scènes aussi bavardes qu’inutiles.Alors oui, tout ça pour ça et de refermer les Flibustiers de la mer chimique sur un sentiment d’inachevé, de lassitude pour ce qui aurait pu être un roman de bien meilleure facture!
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Créée
le 8 avr. 2023
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