Ce n’est pas tout à fait le genre de lecture vers lequel je me tourne immédiatement, mais j’aime bien varier les plaisirs, aussi de temps en temps, je me plonge dans des écrits différents.
Je ne connaissais pas du tout l’auteur et ce n’est qu’en effectuant une rapide recherche sur lui que j’ai appris que ce n’était pas son premier roman et même qu’il était un habitué (ou presque) aux prix dans sa catégorie. Gage de qualité ? A minima, la réponse est forcément oui. D’ailleurs je dis lui en parlant de l’auteur, mais en réalité, c’est une femme. Cela ne se devine pas au premier coup d’œil.
Les personnages principaux de ce roman sont des dragons. Ce n’est pas si courant du moins je le pense même si je ne suis pas une experte du genre. J’ai trouvé cela original pour ma part. Assez pour piquer ma curiosité.
Pour corser le tout, car ce n’était pas assez, on a là une version « dragonienne » des romans victoriens. Cela commencerai presque à devenir casse-figure. Assurer une cohésion entre des éléments qui à priori ne vont pas ensembles n’est pas une mince affaire, mais rien n’est impossible quand le talent est là.
Force est de reconnaître que ce dernier est là car l’ensemble de ce récit se tient bien. On y retrouve les éléments attendus, il faut juste accepter que ce soit des dragons qui tiennent les rôles. C’est presque juste une question de physique après tout.
La trame de l’intrigue est moins révolutionnaire, mais pas désagréable pour autant. Ce n’est pas parce que le final attendu arrive que vous avez passé un mauvais moment. Il y a l’art et la manière de faire passer la chose.
L’écriture est des plus agréable. On se laisse porter…
Juste, je suis restée un peu sur ma faim car je crois que le monde créer par Jo Walton est tellement vaste, tellement bien défini que j’aurai aimé en voir plus. Je suis presque certaine que l’auteur ne nous a laissé qu’entrapercevoir une fraction de tout cela. Dommage… J’étais prête à aller encore plus loin.
Une lecture surprenante avec des dragons assurément pas comme ceux que l’on peut rencontrer d’ordinaire… (Oui, d’accord, on ne rencontre pas des dragons dans la vie de tous les jours, m’enfin vous m’avez comprise, ne cherchez pas toujours la petite bête… Pfffffff)