Comme d'hab, même si cela fait longtemps que je n'ai pas fait de critiques, je vais y aller de mon petit couplet personnel.
Pour ceux que cela gène, partez je ne vous en voudrais pas.
Pour les autres, mes amis mes préférés:
Cela fait maintenant trois mois que je suis installée à Cayenne, en Guyane, en Amazonie française, en Amérique du sud, au Paradis !
Il fait chaud, il fait humide, il fait bon vivre,et tout ça, sans se cacher quelques vérités dérangeantes et particulièrement bien décrites dans ce roman, conseillé par une nouvelle connaissance.
Les hamacs de carton ont été écrit pour nous mettre le nez dans une situation invivable et inextricable dans ce beau département Français:
Il y a des gens qui ne parlent pas Français, qui sont nés sur le fleuve-frontière Maroni et qui ne savent pas vraiment s'ils sont Français ou surinamais. Donc:
pas de papiers, pas de vente de tes produits sur les marchés, pas d'argent pour nourrir ta famille, pas d'allocs, pas d'aides, tu trimes et tu meurs en essayant avec tes pauvres moyens de comprendre comment marche l'administration Française.
Sur la tête je pense.
La loi c'est la loi.
Oui...mais en Guyane, c'est pas pareil...
Et ça, notre héros Capitaine de gendarmerie (d'origine noir-marron, le premier du genre !) fraîchement débarqué de la Métropole va vite s'en rendre compte.
Un très bon roman qui ,en plus de faire passer un excellent moment dans le hamac familial ouvre les yeux sur d'autres vérités et m'a permit de réviser mes nouvelles connaissances sur mon nouveau département, beau et dur à la fois!