Empreint de poésie, ce roman offre un écrin opale à ses héros qui aiment la forêt, le ciel et l'océan plus encore que leurs proches. Gregory Brown s'attarde sur la beauté du Maine, de ces terres arrachées aux Indiens Penobscots, mais n'ose pas donner davantage de caractère à ses protagonistes, leur conférer des contours plus nets. Malgré sa narration à la première personne, Les jours sombres reste donc avant tout un hommage à la nature – en filigrane seulement, se devine le salut solennel aux Amérindiens et à la famille (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/05/12/les-jours-sombres-gregory-brown/)