Pitch : En 1981, le tout jeune adulte David Umber assiste à l'enlèvement d'un enfant près d'Avebury, un village connu pour ses cercles de pierre ancestraux. 25 ans plus tard, David Umber vivote à Prague quand il reçoit la visite de l'inspecteur Sharpe, désormais à le retraite, qui veut faire la lumière sur cet enlèvement dont la résolution ne lui a jamais paru satisfaisante.
A chaque été son Robert Goddard (je sais pas pourquoi, mais chaque été je me lis un roman de ce monsieur). La plupart du temps, ils sont très longs et se déroulent à l'époque victorienne, en Angleterre, dans de riches familles qui sont pleines de secrets.
Pas ici. Déjà c'est court (400 pages et des brouettes) et l'intrigue, si elle prend racine au début des années 80, se déroule en 2004.
Roman très bavard (des dialogues, encore des dialogues, beaucoup trop de dialogues), à l'intrigue bien tournée mais qui plus on avance, plus se fait déceptif. Car on sait que tout va se finir dans un mur, avec une fin bâclée et envoyée parce qu'il faut bien mettre un point final à l'histoire.
Et ca ne manque pas (quelle plaie, je le répète, ces auteurs de polar qui ne savent pas terminer leurs romans) avec une fin qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, où rien n'est finalement creusé, expliqué, sans conséquence (alors que bon, quand même), qu'on doit prendre comme ça parce que, ben c'est comme ça. Le roman de plage par excellence, qui se lit vite, et qui, aussitôt lu est aussitôt oublié.