Les ombres
Fiche technique
Auteur :
Vincent ZabusGenre : ThéâtreDate de publication (pays d'origine) : Parution France : novembre 2008Éditeur :
Lansman EdsISBN : 9782872826803Résumé : Le numéro 214 répond aux questions des membres de la Commission : arrivera-t-il à les convaincre de lui donner le statut de réfugié ? Doit-il travestir la vérité ou raconter le parcours dramatique qui l'a mené ici ?De quel pays vient-il ? Pourquoi a-t-il dû fuir ? Comment est-il parvenu chez nous ? Comme si les réponses étaient si simplesPoussé par ceux qui l'ont accompagné dans son périple, il finit par choisir de parler vrai. Et c'est tout à coup une histoire à la fois singulière et si emblématique qui surgit de sa bouche : les cavaliers sanguinaires, l'ogre capitaliste, le serpent-passeur, les sirènes trompeuses, la forteresse métallique qui remplace la terre d'asile et cette étrange maladie qui semble frapper certains exilés au point de les réduire à l'état d'ombres.Avec un credo : qu'il est long et escarpé le chemin de ceux qui s'arrachent à leur terre pour trouver une vie meilleure !.Au départ professeur de français en Belgique, Vincent Zabus s'est lancé dans l'écriture théâtrale après être devenu comédien un peu par hasard. On lui doit également des albums de bande dessinée.Extrait du livre :Le frère fait les cent pas en attendant de passer l'entretien qui décidera s'il est accepté dans l'Autre Monde.Une voix : 214. 214. 214 ! Le numéro 214 est appelé.214 !(Le frère s'avance et s'adresse au public comme aux personnes qui lui font passer l'entretien)Le frère : Bonjour ! Vous êtes nombreux ! / Mon numéro ? Le 214. / Mon histoire ? Je vous préviens si vous comptiez rigoler, c'est raté ! / D'exil, ça parlera. Forcément vous allez me dire, sinon / Mon âge ? Mon âge dans votre calendrier, je ne le connais pas, c'est grave ? / Le Haut Pays, c'est de là que je viens. / Le Haut Pays, parole ! Une guerre civile qui n'avait rien de civilisé ! / Comment j'en suis sorti vivant ? Ah, si je n'avais pas été si courageux, c'est sûr que je ne serais pas là devant vousLes ombres : Ah Ah Ah !Le frère : Avec des machettes. La nuit. Au matin, on retrouvait des jambes et des bras p